Dossier – Stephen Harper

Il refuse de rapatrier Omar Khadr, balaie l’accord de Kyoto sous le tapis et exige des peines plus sévères pour les criminels. Certains l’accusent d’être un adepte de la ligne dure, alors que ses partisans admirent sa détermination. Voici une sélection de reportages et d’analyses pour mieux connaître l’homme qui a réussit à réunifier la droite canadienne.

Élus par les élus !

Demander aux 306 députés de la Chambre des Communes, à Ottawa, de choisir eux-mêmes la crème de la crème parmi leurs collègues : voilà le pari derrière un concours qui donne des résultats surprenants !

Climat : Ottawa suivra Obama

Fixer des objectifs de réduction des gaz à effet de serre ? Inutile, disait le gouvernement Harper avant l’élection de Barack Obama. Aujourd’hui, le ministre de l’Environnement, Jim Prentice, discute d’une Bourse du carbone avec Washington !

Un homme et son plan

Que préfère James Moore dans la culture québécoise ? Le pain ! Le ministre du Patrimoine et des Langues officielles ne s’en cache pas : s’il apprécie ses produits de boulangerie, il connaît peu la Belle Province et encore moins ses artistes.

« Harper ment effrontément »

Le premier ministre n’offre qu’une francophilie de façade, dit le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe. Qui déplore le recul du français dans l’armée, dans la fonction publique, à Air Canada…

L’arme secrète de Harper

Homme de main de Stephen Harper et général des guerres électorales du Parti conservateur, Doug Finley est l’une des personnalités politiques les plus puissantes du Canada. Et l’une des moins connues.

Diviser pour régner

En abolissant certains programmes culturels, Stephen Harper pratique la politique de la division, méconnue au Canada mais populaire aux États-Unis. Pour la contrer, il faut la comprendre, dit la professeure D. Sunshine Hillygus, de Harvard. En voici les clés.

Harper le justicier

Il a serré la vis aux criminels, modifié le processus de nomination des juges et fait augmenter le nombre de policiers. Jusqu’où ira-t-il?

Harper, le converti

Stephen Harper a tourné le dos deux fois à Ottawa, par dépit. Il a même milité pour la séparation de l’Alberta avant de finalement se réconcilier avec un pays qu’il entend aujourd’hui redéfinir.