La chaîne de blocs, ou blockchain, est la technologie à la base du bitcoin et des cryptomonnaies. C’est une sorte de base de données décentralisée, transparente et inviolable, qui existe sur une multitude d’ordinateurs en même temps. Un grand livre comptable qui permet d’assurer la validité des transactions en ligne et de conserver une trace des opérations effectuées.
Il s’agit sans aucun doute de la technologie qui est à la fois la plus louangée et la plus incomprise.
Les secteurs technologiques et financiers ont été rapides à s’approprier la chaîne de blocs et à proposer des services aux entreprises désirant l’adopter. IBM s’est dotée d’une division IBM Blockchain, Amazon permet de mettre une chaîne de blocs en place sur ses serveurs et Raymond Chabot Grant Thornton a lancé un centre d’expertise sur le sujet l’année dernière à Montréal.
Diverses initiatives utilisant la chaîne de blocs ont été présentées dans les médias au cours des dernières années. Des entreprises ont par exemple mis à l’essai des outils pour assurer le suivi des redevances d’artistes dans l’industrie de la musique, pour instaurer un programme de fidélisation de la clientèle ou pour se protéger des contrefaçons.
Trois chercheurs de l’Agence des États-Unis pour le développement international et de l’entreprise Social Solutions International ont analysé 43 de ces expériences à l’occasion de la conférence MERL Tech DC 2018. Déterminer l’efficacité de la chaîne de blocs pour le développement international s’est toutefois avéré plus difficile que prévu.
« Nous n’avons trouvé aucune documentation ni aucune preuve que la chaîne de blocs a permis d’atteindre les résultats annoncés [dans ces initiatives] », expliquent les auteurs dans un article publié cette semaine.
Même en contactant les entreprises directement, par téléphone, par courriel et en personne, il a été impossible de savoir si la technologie était à la hauteur de ses promesses. « Les entreprises de chaînes de blocs qui mènent des projets-pilotes ne mettent pas en pratique ce qu’elles préconisent : améliorer la transparence », ajoutent-ils. Il serait pourtant tout à l’avantage des vendeurs de solutions de présenter leurs résultats, du moins s’ils sont concluants.
Pour les auteurs, le plus grand intérêt de la chaîne de blocs pourrait bien ne pas être son application elle-même, mais plutôt que la technologie donne un élan aux organisations pour remettre en question ce qu’elles font, se demander pourquoi elles le font et comment elles pourraient mieux le faire.
Il est encore tôt pour jeter le bébé avec l’eau du bain. Quarante-trois expériences représentent un échantillonnage limité. De nombreux essais sont aussi en cours et d’autres initiatives plus ambitieuses ne seront lancées que plus tard, comme la chaîne de blocs conçue par IBM et Walmart pour assurer la traçabilité de certains aliments, qui ne sera mise en place qu’en septembre 2019.
Les entreprises qui songent à investir dans la technologie devraient toutefois prendre en considération cette absence de résultats positifs et démontrés quand viendra le temps de déterminer les sommes qu’elles comptent y allouer.
si vous croyez cela cest que vous n’êtes pas bien informé. prenez la compagnie Ripple, elle transfigure le visage du transfert de fond sur la planete ! une solution efficace pour un probleme gigantesque !!! faites vos devoirs….
Voici peu de temps, je lisais qu’un fraudeur qui minait de la cryptomonnaie, se servait des ordinateurs de particuliers connectés à Internet à leur insu pour ainsi forger ces monnaies virtuelles. Comme bases de données décentralisées, excentrées, inviolables et surtout fiables : on repassera.
Quand les médias nous apprennent que les fraudes utilisant cette technologie se multiplient. Que le crime organisé s’intéresse tout particulièrement à cette technologie. Quand nous savons que la cybercriminalité est en croissance exponentielle. Que ces crimes sont difficiles à retracer et donc à réprimer.
Eh bien oui ! J’ai peur… et je considère qu’on ne peut mettre cette technologie entre toutes les mains. En sorte que pour avoir un système fiable, on se doit d’employer des partenaires fiables.
En choisissant des compagnies comme IBM, ce qu’on achète, ce sont des solutions de gestion employant la technologie blockchain. Ainsi les serveurs peuvent-ils être décentralisés ils n’en restent pas moins tous contrôlés par l’opérateur. Ce qui limite les risques de fraude.
De plus la technologie est combinée avec d’autres technologies comme le Cloud, les clients profitent aussi des solutions de gestion développées depuis des décennies par IBM.
C’est la combinaison et la conjugaison de ces services qui peut devenir une opportunité intéressante pour Amazon ou toutes sociétés œuvrant dans la distribution, puisque la gestion des stocks reste toujours complexe à tenir sans fautes, en temps réel de par leurs inventaires gigantesques.
Il en va de la gestion de toutes sortes d’opérations ou des comptes pour les banques, les assurances, etc.
Peut-on faire confiance à toutes ces entités qui désormais évoluent dans le blockchain, lesquelles se multiplient un peu partout ? Eh bien franchement, je ne pense pas. S’il y a des incompétents et des arnaqueurs dans tous les métiers, je ne vois pas pourquoi dans ces nouvelles technologies, il n’en serait pas, surtout quand c’est essentiellement l’appât du gain, de gains rapides et si possibles immédiats qui justifient l’exercice de telles activités.
La recherche de nouveauté, la possibilité de faire des économies, voire des gains, tout cela rend plus fragile la clientèle et le tout-venant. Théoriquement n’importe quelle personne qui dispose d’un ordinateur peut participer à la chaîne. Ces accès multiples et peu hiérarchisés rendent le système vulnérable, ils posent de sérieuses questions sur cette improbable inviolabilité. D’ailleurs ce qui est recherché par le blockchain c’est plutôt de s’assurer de l’incorruptibilité de la base de donnée surtout lorsqu’elle est accessible en réseau et que celle-ci évolue de façon permanente.
L’un des problèmes majeurs de la chaine de blocs, c’est la quantité d’ordinateurs, de serveurs et d’énergie nécessaires à son fonctionnement. Juste pour le bitcoin, cela prend autant d’énergie qu’un pays comme l’Irlande. https://www.01net.com/actualites/le-bitcoin-consomme-autant-d-energie-qu-un-pays-comme-l-irlande-1448314.html
Avec le réchauffement climatique actuel, on doit chercher des moyens de diminuer notre empreinte carbone. Comme une grande proportion de l’énergie est encore produite par la combustion du charbon, du bois et du gaz naturel, toute augmentation de la consommation d’énergie augmente le réchauffement.
L’autre problème relié aux monnaies virtuelles, c’est l’absence de règlementation, et leur utilisation pour blanchir de l’argent. Certains pays ont même interdit ce genre de monnaies très spéculatives, et très rentables pour ceux qui les mettent en circulation. Le bitcoin a par ailleurs perdu 60% de sa valeur depuis son sommet à 2000$. http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/02/05/32001-20180205ARTFIG00277-bitcoins-l-interdiction-d-achat-a-credit-decidee-par-les-banques-arrive-en-europe.php
« C’est une sorte de base de données décentralisée, transparente et inviolable… »
Évidemment que toute les affirmations sont tributaires en premier de la valeur que l’on accorde aux mots.
Ainsi, pour moi, oui n’est pas non ou même peut-être.
J’accorde beaucoup d’importance aux promesses de tous, mais plus généralement pour ne nommer que ceux là, des politiciens et des fabricants et leurs porte-paroles. Et comme je ne suis pas naïf et que je sais malgré que l’un de leurs premiers mensonges est de nous dire qu’ils promettent en toute honnêteté et en toute bonne foi, je n’en crois rien et que je ne leur accorde « aucune » ou très peu de crédibilité…
Et donc dans cet esprit, je ne crois en rien de ce que contient la première phrase de mon commentaire. Il existerait quoi que ce soit d’inviolable? Tant qu’à la transparence: c’est le mot qui lorsqu’il est utilisé on doit se méfier le plus.
Tant qu’à moi, tout ce qui est dans ce texte, tout comme la bourse, tout comme le système capitaliste au complet sont à repenser pour qu’ils soient comme l’argent et tout ce qui tourne autour redeviennent à la source des raisons pour lesquelles elle a été crée, soit pour être au service des humains.
Tout comme le reste, telles des religions, quelques humains s’approprient d’une manière ou d’une autre tout ce qu’ils peuvent pour que la majorité finalement soit leurs serviteurs.
Ainsi tout ce qui ne crée pas de richesses pour tous mais que pour les élites financières qu’en manipulant des chiffres et dans le fond en ne produisant absolument rien d’autres que des chiffres qui changent de mains ne devraient tout simplement pas exister.
C’est à se demander si les terroristes ne devraient pas s’attaquer à toutes ses tours et toutes les informations virtuelles qu’elles contiennent pour ramener et imposer la véritable création de la richesse collective. Malheureusement les terroristes de toutes sortes, au fond, recherchent la même chose que les financiers en cravate: s’enrichir. J’ai compris un jour que Robin des bois est comme le père noël, tous les deux existent que dans les films. Tout ceux qui nous donnent ou redonnent, ont pris d’une manière ou d’une autre, par la vente de biens ou par des taxes, se sont largement enrichi avant de le faire…et qu’eux ne se contentent pas que de l’essentiel et du nécessaire pour vivre…bien au contraire…pour eux le mot « assez » n’existe pas!
Les uns comme les autres se tolèrent, voir collaborent.
Si non, un mariage de bandits en tenue de soirée pour l’occasion, dans un hôtel prestigieux, là ou des chambres ou des salles voisines pourraient être occupées par des hommes d’affaires et des politiciens conventionnels et réputés ne pourrait pas avoir lieu!